"Thérésia / Robespierre" La femme qui tua la Terreur
de Thérèse Charles-Vallin
Paru le 23 janvier 2020
Peut-on encore parler de Robespierre ? Oui, en parlant de Thérésia :
Thérésia Cabarrus (1773-1835) jeune, belle, riche, constante dans ses amitiés et ses idées sur la monarchie, l’éducation, les droits des femmes; elle ne fut pas entendue par la Révolution qui a dénié aux “citoyennes” leurs places dans la République, pas sur l’échafaud ! Mais Thérésia subjugua Tallien (1767-1820)…
Robespierre (1758-1794) Ni aussi jeune, ni beau, ni riche, travailleur acharné; bien que piètre orateur, il conquit le peuple de Paris et le pouvoir. Opposé un temps à la peine de mort, il n’en reste pas moins l’âme d’un gouvernement qui, par le décret du 5 septembre 1793, officialisera la Terreur: parmi les milliers de victimes, bon nombre de ses amis. Fait rarissime, il rédigea lui-même l’ordre d’arrestation, valant la mort pour Thérésia.
Elle survécut, devint Princesse de Chimay, fut heureuse. Robespierre monta sur l’échafaud : «La révolution, comme Saturne, dévore ses propres enfants»*
Ce récit incarné, très documenté et sourcé – certains documents inédits proviennent d’archives familiales – remet en question ce que l’on croit savoir : cette biographie de personnalités à l’opposé suscite l’intérêt du lecteur, tenu en haleine jusqu’au dénouement pourtant connu de tous !
* Georg Büchner
L'auteur
Thérèse Charles-Vallin, docteur en histoire et sciences politiques, est l'auteur de plusieurs biographies historiques dont Tallien, le mal-aimé de la Révolution, J. Picollec, 1997 ; Les Aventures du chevalier géologue Déodat de Dolomieu, PUG, 2004 ; Charles Vallin, mon père : Enquête sur une certaine idée de la France, Atlantica, 2003 ; Cabarrus, un corsaire aux finances, A2C Médias, 2013. Et en 2017 Abd El-Kader/Aumale Identités meurtries, publié aux Editions de la Bisquine.
Crédits illustrations couverture :
Maximilien de Robespierre
(Wikimedia) lithographie de F. S. Delpech reproduite par H. Grévedon, portrait de trois-quarts (1824, le préféré de sa sœur Charlotte). Original aux Archives départementales du Pas-de-Calais
Thérésia Cabarrus
La citoyenne Cabarrus dans un cachot à La Force ayant dans ses mains ses cheveux coupés. Jean-Louis La Neuville,1796. Détail (dans le tableau, on distingue en arrière plan un croquis de la tête de Tallien). © Château de Chimay
La guillotine
(wikimedia, Atteleive contribs). Estampe originale de J. B. Marie Louvion, Bibliothèque nationale, Paris
Les médias en parlent...
• https://fr.player.fm/series/timeline-5000-ans-dhistoire-2458755/conseils-lectures-et-film
• Bruno Modica de l’association Les Clionautes :
https://clio-cr.clionautes.org/theresia-robespierre-la-femme-qui-tua-la-terreur.html
• Sur le Blog de Bruno Chiron, Bla Bla Blog :
http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/05/06/theresia-versus-robespierre-6236267.html
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