ROBERTET (vers 1455-1527)
L'ami français de Machiavel
de Olivier Durand-Mille
Parution le 15 septembre 2022
Florimond Robertet fut un des personnages les plus influents des règnes de Charles VIII, Louis XII et François 1er. C’est une figure centrale de la Renaissance. Qui le sait ? Encensé de son vivant et par les générations suivantes, il est peu à peu tombé dans l’oubli.
Pourtant Machiavel le regardait comme son ami, le grand humaniste Guillaume Budé s’honorait de son amitié et Charles Quint le tenait pour le seul interlocuteur valable dans ses négociations avec la France.
Sa carrière recouvre les guerres d’Italie : leurs gloires et leurs échecs, mais aussi l’étincelle magnifique, la Renaissance : Florimond Robertet, amateur d’art avisé, la vécut parmi les pionniers en faisant construire son château de Bury.
Son parcours est aussi lié au rôle politique, parfois décisif, de trois femmes remarquables : Anne de Bretagne, Anne de Beaujeu et Louise de Savoie, mises en lumière par l’auteur.
Olivier Durand-Mille nous fait revivre dans le fracas des armes – Fornoue, Agnadel, Marignan, Pavie – et la conclusion des traités qui sont souvent l’œuvre de Robertet, sa carrière exceptionnelle, par sa longueur et son importance, avec les diverses fonctions qu’il cumula – « secrétaires des finances », « trésorier de France», conseiller du roi : il fut bien souvent au cœur de l’action quand le destin du pays était en jeu.
Cette biographie est aussi un essai : l’auteur met en relief le parcours d’un serviteur du pouvoir royal d’origine modeste, anobli, et s’étant révélé, par sa puissance de travail et sa longueur de vue, un personnage incontournable de l’Etat alors que se forme l’unité française autour du roi : la société féodale s’efface et l’idée de nation émerge.
L'auteur
Olivier Durand-Mille a été journaliste politique au Figaro de 1977 à 2009, sous la signature d’Olivier Pognon. Il a publié en 2017 un essai politique « Les Responsables ».
Crédits illustrations couverture :
© Portrait de Florimond Robertet dans la Galerie des Illustres, château de Beauregard.
Erratum
Nous présentons nos excuses aux lecteurs et à l’auteur : une coquille a résisté aux nombreuses relectures. Page 211 ligne 5, il est question d’euros au lieu d’écus. Un clin d’oeil de l’Histoire puisque l'European Currency Unit (ECU) a été l’unité de compte de la Commission européenne avant l’adoption du nom de l'Euro pour une monnaie unique en 1995.
Les médias en parlent...
• Dans la Nouvelle République du Centre du 16 novembre 2022
• Dans le Figaro littéraire du 6 octobre 2022
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